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Mettre fin à la crise de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, ensemble, pour tous et partout







Mettre fin à la crise de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, ensemble, pour tous et partout


Nous devons être plus audacieux et travailler différemment pour mettre définitivement fin à la crise de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.

C’est là notre stratégie pour la prochaine décennie.

Vonjy, 10 ans, et Tahiana, 11 ans, s’amusent avec de l’eau pendant la récréation dans la région d’Analamanga (Madagascar).

Vonjy, 10 ans, et Tahiana, 11 ans, s’amusent avec de l’eau pendant la récréation dans la région d’Analamanga, Madagascar. Mai 2019. (WaterAid/Ernest Randriarimalala)

Vonjy, 10 ans, et Tahiana, 11 ans, s’amusent avec de l’eau pendant la récréation dans la région d’Analamanga, Madagascar. Mai 2019. (WaterAid/Ernest Randriarimalala)

Les populations peuvent mener une vie saine et épanouie lorsqu’elles ont accès à une eau salubre, à des toilettes décentes et à de bonnes conditions d’hygiène.

C’est pourquoi nous souhaitons relever le défi d’un monde qui
mettra ces services essentiels à la
portée de tout un chacun,
où qu’il se trouve.

Un monde où… 

Katumu avec son enfant d’un mois dans le village de Tombohun, Sierra Leone.
Karimatu, 17 ans, rentre chez elle à pied après avoir été chercher de l’eau à l’étang de sa communauté dans l’État d’Adamawa, Nigéria.

Karimatu, 17 ans, rentre chez elle à pied après avoir été chercher de l’eau à l’étang de sa communauté dans l’État d’Adamawa , Nigéria. Février 2021. (WaterAid/Etinosa Yvonne)

Karimatu, 17 ans, rentre chez elle à pied après avoir été chercher de l’eau à l’étang de sa communauté dans l’État d’Adamawa, Nigéria.

Karimatu, 17 ans, rentre chez elle à pied après avoir été chercher de l’eau à l’étang de sa communauté dans l’État d’Adamawa , Nigéria. Février 2021. (WaterAid/Etinosa Yvonne)

Aucune femme n’est contrainte à marcher et à faire la queue pour aller chercher de l’eau.

Girls walk in front of a toilet block at their school in Tsiroanomandidy district, Madagascar.
Des filles passent devant un bloc sanitaire de l’école du district de Tsiroanomandidy, Madagascar.

Des filles passent devant un bloc sanitaire de l’école du district de Tsiroanomandidy, Madagascar. Juin 2018. (WaterAid/Ernest Randriarimalala)

Des filles passent devant un bloc sanitaire de l’école du district de Tsiroanomandidy, Madagascar. Juin 2018. (WaterAid/Ernest Randriarimalala)

Aucune fille n’est
privée d’un avenir
meilleur parce que
son école n’a pas
de toilettes qui
fonctionnent et
qui sont dotées
d’un verrou.

Shyam Paswan regarde une bouteille contenant de l’eau trouble à Bihar, Inde.

Shyam Paswan regarde une bouteille contenant de l’eau trouble à Bihar, Inde. Avril 2021. (WaterAid/Halma/Anindito Mukherjee)

Shyam Paswan regarde une bouteille contenant de l’eau trouble à Bihar, Inde. Avril 2021. (WaterAid/Halma/Anindito Mukherjee)

Les communautés ne sont pas freinées par un cycle interminable de maladies provoquées par la présence d’eau insalubre, et de mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène.

Leticia Jesayu, 55 ans, traverse un paysage desséché pour aller chercher de l’eau à Puloichon, La Sabana, Colombie.

Leticia Jesayu, 55 ans, traverse un paysage desséché pour aller chercher de l’eau à Puloichon, La Sabana, Colombie. Janvier 2021. (WaterAid/Keoma Zec)

Leticia Jesayu, 55 ans, traverse un paysage desséché pour aller chercher de l’eau à Puloichon, La Sabana, Colombie. Janvier 2021. (WaterAid/Keoma Zec)

Le changement
climatique ne fait
plus peser la menace
des pénuries d’eau.

Hélène Ravaosolo, 54 ans, danse et célèbre l’arrivée de l’eau dans son village du district de Moramanga, Madagascar.

Hélène Ravaosolo, 54 ans, danse et célèbre l’arrivée de l’eau dans son village du district de Moramanga, Madagascar. Septembre 2018. (WaterAid/Ernest Randriarimalala)

Hélène Ravaosolo, 54 ans, danse et célèbre l’arrivée de l’eau dans son village du district de Moramanga, Madagascar.

Hélène Ravaosolo, 54 ans, danse et célèbre l’arrivée de l’eau dans son village du district de Moramanga, Madagascar. Septembre 2018. (WaterAid/Ernest Randriarimalala)

Tout le monde peut vivre une vie digne et épanouie, grâce aux possibilités offertes par un approvisionnement en eau salubre, des toilettes décentes et une bonne hygiène.

Répondre à ces enjeux est la seule raison d’être de WaterAid.

Matta, 9 ans, joue avec de l’eau propre à l’aide d’une pompe, à Tombohun, Sierra Leone.

Matta, 9 ans, joue avec de l’eau propre à l’aide d’une pompe, à Tombohuaun, Sierra Leone. Mai 2017. (WaterAid/Joey Lawrence)

Matta, 9 ans, joue avec de l’eau propre à l’aide d’une pompe, à Tombohuaun, Sierra Leone. Mai 2017. (WaterAid/Joey Lawrence)

Malgré les réalisations collectives de ces deux dernières décennies, les avancées réalisées à travers le monde en faveur de cette vision sont malheureusement bien trop timides.

Une personne sur dix n’a pas accès à une source d’eau salubre, même élémentaire, à proximité de chez elle.

Bintu Nasiru, 50 ans, va chercher de l’eau au ruisseau qui traverse la communauté de Kissa, Nigéria.

Bintu Nasiru, 50 ans, va chercher de l’eau au ruisseau qui traverse la communauté de Kissa, Nigéria. Février 2021. (WaterAid/Etinosa Yvonne)

Bintu Nasiru, 50 ans, va chercher de l’eau au ruisseau qui traverse la communauté de Kissa, Nigéria. Février 2021. (WaterAid/Etinosa Yvonne)

Une sur cinq ne dispose pas de toilettes décentes chez elle.

Jamila Begum, 35 ans, devant ses toilettes sur la rive de la Rupsha à Khulna, Bangladesh.

Jamila Begum, 35 ans, devant ses toilettes sur la rive de la Rupsha à Khulna, Bangladesh. Août 2020. (WaterAid/DRIK/Habibul Haque)

Jamila Begum, 35 ans, devant ses toilettes sur la rive de la Rupsha à Khulna, Bangladesh. Août 2020. (WaterAid/DRIK/Habibul Haque)

Près d’un tiers de la population mondiale ne peut pas se laver les mains avec de l’eau et du savon à la maison.

Alex se lave les mains à l’aide d’un tippy tap à La Guajira, Colombie.

Alex se lave les mains à l’aide d’un tippy tap à La Guajira, Colombie. (WaterAid/Keoma Zec)

Alex se lave les mains à l’aide d’un tippy tap à La Guajira, Colombie. (WaterAid/Keoma Zec)

Un enfant de moins de 5 ans meurt toutes les deux minutes à cause de ces échecs. 

Les jours sont comptés !

Nous devons réévaluer et recentrer notre détermination. Éradiquons ensemble la crise de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.

Pour tous.

Sans exception.

Des filles jouent et chantent ensemble dans le village de Miangaly, Madagascar. Mai 2018.

Des filles jouent et chantent ensemble dans le village de Miangaly, Madagascar. Mai 2018. (WaterAid/Ernest Randriarimalala)

Des filles jouent et chantent ensemble dans le village de Miangaly, Madagascar. Mai 2018. (WaterAid/Ernest Randriarimalala)

Nous sommes en train de renforcer considérablement notre ambition et notre approche pour la prochaine décennie.

Au fil des ans, WaterAid et ses partenaires ont transformé la vie de dizaines de millions de personnes grâce à une eau propre, des toilettes décentes et une bonne hygiène.

Au cours des dix prochaines années, nous viendrons en aide à des centaines de millions de personnes supplémentaires, pour qu’un jour tout le monde, partout, bénéficie d’un accès durable à ces services essentiels.

Nous nous intéresserons en particulier aux personnes les plus touchées, en particulier les femmes et les filles, et celles qui sont souvent exclues des services d’eau et d’assainissement.

Voici comment.




Des services d’approvisionnement
en eau, d’assainissement
et d’hygiène sûrs
et durables








Rhoda Chikanda s’exprime au nom de sa communauté lors d’une réunion de la commission parlementaire conjointe avec les habitants de Kapyanga, Malawi.

Rhoda Chikanda s’exprime au nom de sa communauté lors d’une réunion de la commission parlementaire conjointe avec les habitants de Kapyanga, Malawi. Avril 2017. (WaterAid/Dennis Lupenga)

Rhoda Chikanda s’exprime au nom de sa communauté lors d’une réunion de la commission parlementaire conjointe avec les habitants de Kapyanga, Malawi. Avril 2017. (WaterAid/Dennis Lupenga)

De nombreuses personnes vivent encore sans eau salubre et sans toilettes décentes parce que ceux qui ont le pouvoir de fournir ces services n’y ont pas accordé suffisamment d’importance.

En collaboration avec d’autres acteurs, nous œuvrerons – dans des régions, des villes et des districts entiers – à renforcer les systèmes qui garantissent des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement fiables et sûrs, et ferons en sorte que les bonnes habitudes d’hygiène fassent partie de la vie quotidienne. Ainsi, chaque maison, chaque école et chaque centre de santé bénéficiera d’une eau salubre, de toilettes décentes et de bonnes conditions d’hygiène.

Muluken Wondirad, responsable du service des eaux de Debre Tabor, examine la carte du réseau des canalisations à Amhara, Éthiopie.

Muluken Wondirad, responsable du service des eaux de Debre Tabor, examine la carte du réseau des canalisations à Amhara, Éthiopie. Août 2018. (WaterAid/Behailu Shiferaw)

Muluken Wondirad, responsable du service des eaux de Debre Tabor, examine la carte du réseau des canalisations à Amhara, Éthiopie. Août 2018. (WaterAid/Behailu Shiferaw)

Nous ferons tout pour que les femmes et les filles jouent un rôle central dans la prise de décisions et le leadership dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, à tous les niveaux, afin que leurs voix soient entendues et leurs besoins, satisfaits.

Husne Ara Begum prend la parole lors une séance de conseil de groupe, organisée afin de sensibiliser aux différents aspects de l’hygiène personnelle, à Sunamganj Tahirpur, Bangladesh.

Husne Ara Begum prend la parole lors une séance de conseil de groupe, organisée afin de sensibiliser aux différents aspects de l’hygiène personnelle, à Sunamganj Tahirpur, Bangladesh. Octobre 2019. (WaterAid/Tapas Paul)

Husne Ara Begum prend la parole lors une séance de conseil de groupe, organisée afin de sensibiliser aux différents aspects de l’hygiène personnelle, à Sunamganj Tahirpur, Bangladesh. Octobre 2019. (WaterAid/Tapas Paul)

Avec nos partenaires, nous partagerons notre expérience de ce qui fonctionne ou non, et de la manière dont la vie des populations s’améliore lorsqu’elles disposent de toilettes décentes et d’une source d’eau salubre sur laquelle elles peuvent compter.

Nous pensons que démontrer comment y parvenir à bien plus grande échelle permettra de convaincre les décideurs de privilégier et d’accélérer les efforts visant à fournir ces services essentiels.

À Lahan , Népal, une initiative collective est en train de mettre en place des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement fiables et durables, disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour toute la ville, soit plus de 90 000 personnes.

Cofinancé par le gouvernement népalais, le projet Beacon réunit des employés d’Anglian Water, la Nepal Water Supply Corporation (la société népalaise d’approvisionnement en eau), les collectivités locales et des experts de différents pays.

Je suis content de faire partie de la société népalaise d’approvisionnement en eau. Mon travail, à savoir approvisionner la communauté en eau, est très bien vu dans notre culture. Le plus motivant c’est la satisfaction des usagers, c’est ce qui m’encourage à faire de mon mieux.
Ram Narayan Chaudhary (photo à droite), employé de la Nepal Water Supply Corporation

Nous œuvrons tous ensemble à améliorer la situation de communautés entières. Le gouvernement applique désormais les enseignements tirés du projet pour fournir des services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène à d’autres villes du Népal.

Au cours de la prochaine décennie, nous voulons voir ces mêmes changements dans des centaines de villes, de districts et de régions du monde entier.

Photo: WaterAid/Mani Karmacharya

Ram Narayan Chaudhary, employé de la Nepal Water Supply Corporation, se tient devant un grand château d’eau à Lahan, Népal.








Santé









Le Dr Martin Koné, 33 ans, se tient dans l’entrée principale du centre de santé de Talo, dans la région de Ségou, Mali.

Le Dr Martin Koné, 33 ans, se tient dans l’entrée principale du centre de santé de Talo, dans la région de Ségou, Mali. Juillet 2018. (WaterAid/Guilhem Alandry)

Le Dr Martin Koné, 33 ans, se tient dans l’entrée principale du centre de santé de Talo, dans la région de Ségou, Mali. Juillet 2018. (WaterAid/Guilhem Alandry)

Un approvisionnement en eau, un assainissement et une hygiène durables et sûrs sont les fondements d’une bonne santé et de soins de santé de qualité. Pourtant, les progrès demeurent lents.

De nos jours, 1,8 milliard de personnes sont encore soignées dans des établissements dépourvus de services d’approvisionnement en eau salubre. Dans ces conditions, le personnel et les patients sont exposés à des risques accrus d’infection et de maladie.

De l’eau sale était utilisée pour laver l’équipement médical au centre de santé de Mulotana, Mozambique, avant l’installation d’une cuve de collecte des eaux de pluie au sein de la clinique.

De l’eau sale était utilisée pour laver l’équipement médical au centre de santé de Mulotana, Mozambique, avant l’installation d’une cuve de collecte des eaux de pluie au sein de la clinique. Octobre 2016. (WaterAid/Sam James)

De l’eau sale était utilisée pour laver l’équipement médical au centre de santé de Mulotana, Mozambique, avant l’installation d’une cuve de collecte des eaux de pluie au sein de la clinique. Octobre 2016. (WaterAid/Sam James)

Il s’agit pour nous de faire en sorte que l’ensemble des ministères de la Santé soient systématiquement tenus de mettre en place des services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène dans chaque établissement de santé, aussi modeste ou éloigné soit-il.  

Nous travaillerons au sein du secteur de la santé afin de trouver des solutions et de démontrer à quel point ces services sont cruciaux pour la santé publique. Nous encouragerons les gouvernements à investir dans ces services essentiels pour chaque établissement de santé.

Madhubala Awasti, infirmière en chef, se lave les mains après avoir s’être occupée de patients dans un centre de santé communautaire de l’Uttar Pradesh, Inde.

Madhubala Awasti, infirmière en chef, se lave les mains après avoir s’être occupée de patients dans un centre de santé communautaire de l’Uttar Pradesh, Inde. Juin 2021. (WaterAid/Anindito Mukherjee)

Madhubala Awasti, infirmière en chef, se lave les mains après avoir s’être occupée de patients dans un centre de santé communautaire de l’Uttar Pradesh, Inde. Juin 2021. (WaterAid/Anindito Mukherjee)

Nous collaborerons également avec les départements ministériels de la santé afin de redonner la priorité aux programmes innovants pour le changement des comportements en matière d’hygiène, de défendre la santé et les besoins des femmes et des filles, et de faire du lavage des mains au savon une habitude du quotidien de tous.

Le dispensaire de Nkome, dans la région de Geita (Tanzanie), était autrefois comme la plupart des autres établissements de santé de la région : il y était difficile de soigner les patients en l’absence d’approvisionnement fiable en eau salubre. Les médecins et le personnel infirmier devaient aller chercher de l’eau dans une citerne de collecte des eaux de pluie située à 100 mètres, dont le niveau était souvent dangereusement bas pendant la saison sèche.

En collaboration avec le gouvernement tanzanien et ses partenaires locaux, WaterAid a installé un grand réservoir souterrain de collecte des eaux relié à une pompe solaire, afin d’approvisionner le dispensaire en eau potable toute l’année.

Nous avons besoin d’eau pour tout nettoyer afin d’endiguer la transmission des infections. Nous utilisons l’eau du robinet au sein du dispensaire. Cette eau est disponible en permanence et il y en a suffisamment pour répondre à tous nos besoins. Depuis que ce service a été mis en place, j’aime venir travailler ici tous les jours.
Dr Queen Kulwa Machella (photo à gauche), responsable clinique au dispensaire de Nkome du district de Geita

WaterAid prendra l’exemple du dispensaire de Nkome pour montrer à des communautés entières et aux systèmes de santé les avantages de disposer de services durables d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène dans les établissements de santé.

Photo: WaterAid/James Kiyimba 

Dr Queen Kulwa Machella,responsable clinique, dans son bureau, au dispensaire de Nkome du district de Geita, Tanzanie.

Changement
climatique










Priota va chercher de l’eau auprès de la nouvelle usine de filtres à sable, qui bénéficie du soutien de WaterAid et de la HSBC, à Dacope, Bangladesh.

Priota va chercher de l’eau auprès de la nouvelle usine de filtres à sable, qui bénéficie du soutien de WaterAid et de la HSBC, à Dacope, Bangladesh. Septembre 2018. (WaterAid/DRIK/Habibul Haque)

Priota va chercher de l’eau auprès de la nouvelle usine de filtres à sable, qui bénéficie du soutien de WaterAid et de la HSBC, à Dacope, Bangladesh. Septembre 2018. (WaterAid/DRIK/Habibul Haque)

Le changement climatique rend encore plus difficile la vie de ceux qui ont déjà du mal à accéder à de l’eau salubre et à des toilettes décentes. Nous travaillerons avec les communautés pour nous assurer qu’elles disposent d’une source fiable d’eau salubre et d’un service d’assainissement qui fonctionne en cas d’inondation, de tempête et de sécheresse, afin qu’elles puissent se préparer à un avenir incertain.

Mariam Sogoba, 55 ans, et le groupe de femmes Benkadi sont désormais plus résilients aux effets du changement climatique grâce à la construction de points d’eau durables et sûrs dans le village de Kakounouso, Mali.

Mariam Sogoba, 55 ans, et le groupe de femmes Benkadi sont désormais plus résilients aux effets du changement climatique grâce à la construction de points d’eau durables et sûrs dans le village de Kakounouso, Mali. Février 2019. (WaterAid/Basile Ouedraogo)

Mariam Sogoba, 55 ans, et le groupe de femmes Benkadi sont désormais plus résilients aux effets du changement climatique grâce à la construction de points d’eau durables et sûrs dans le village de Kakounouso, Mali. Février 2019. (WaterAid/Basile Ouedraogo)

Nous collaborerons également avec d’autres acteurs pour veiller à ce que tous les pays dans lesquels nous intervenons disposent des plans et des fonds nécessaires pour mettre en place des systèmes d’eau et d’assainissement sensibles au genre et socialement inclusifs qui résisteront aux effets du changement climatique, aujourd’hui et demain.

Les habitants du village de Dundass, dans le district de Zinder (Niger), ont vu leur monde se transformer au cours des dernières décennies, l’eau se raréfiant et les arbres disparaissant du paysage.

Pour protéger la communauté contre les effets croissants du changement climatique, WaterAid a collaboré avec ses partenaires à une stratégie de réduction des risques de catastrophe qui vise à surveiller les niveaux d’eau, afin de garantir un niveau d’eau suffisant pour l’ensemble de la communauté tout au long de l’année.

Ali Sabo (photo à droite), fait partie d’un groupe de bénévoles chargé de surveiller la quantité d’eau disponible, en effectuant des relevés à chaque fois qu’il pleut. Le groupe comptabilise les relevés à la fin de chaque mois pour les comparer à ceux de l’année précédente et présenter les résultats obtenus aux organismes techniques locaux et à la communauté.

Lorsque nous leur communiquons les données de suivi de l’activité de l’eau, de nombreuses personnes comprennent que le changement climatique est réel et demandent des conseils pour s’adapter. Nous leur recommandons de ne pas gaspiller l’eau et d’utiliser des engrais améliorés et des semences qui mûrissent rapidement. Toutefois, ce n’est que le début, nous avons encore beaucoup à faire.  
Ali Sabo, 51, contrôleur de l’activité de l’eau

Ces informations inestimables aident les communautés à prendre des décisions sur la manière d’utiliser l’eau dont elles disposent et à anticiper les périodes de pénurie. Elles permettent également aux pouvoirs publics et aux chercheurs de mieux comprendre la manière dont le changement climatique affecte la vie des populations, et comment celles-ci peuvent prendre des mesures préventives.

Photo: WaterAid/Basile Ouedraogo

Ali Sabo, 51 ans, contrôleur de l’activité de l’eau, utilise un pluviomètre pour mesurer les précipitations à Dungass, Niger.








Finance









Tiru Getahun, 25 ans, gère le financement et l’entretien de son point d’eau communautaire à Derekwa, Éthiopie.

Tiru Getahun, 25 ans, gère le financement et l’entretien de son point d’eau communautaire à Derekwa, Éthiopie. Février 2020. (WaterAid/Joey Lawrence)

Tiru Getahun, 25 ans, gère le financement et l’entretien de son point d’eau communautaire à Derekwa, Éthiopie. Février 2020. (WaterAid/Joey Lawrence)

Le manque d’argent et la manière dont il est utilisé constituent les principaux obstacles au progrès. Nous travaillerons avec les gouvernements, les donateurs et le secteur privé pour débloquer des fonds importants en faveur de l’approvisionnement en eau salubre, de toilettes décentes et d’une bonne hygiène, aux niveaux local, national et mondial.

Nous veillerons à ce que les fonds destinés à l’approvisionnement en eau, à l’assainissement et à l’hygiène soient utilisés de manière efficace et transparente, et de façon à accorder la priorité aux femmes, aux filles et aux autres personnes marginalisées.

Mickson Jakalasi puise de l’eau dans un point d’eau accessible au centre de santé de Simulemba à Kasungu, Malawi.

Mickson Jakalasi puise de l’eau dans un point d’eau accessible au centre de santé de Simulemba à Kasungu, Malawi. Juillet 2018. (WaterAid/Dennis Lupenga)

Mickson Jakalasi puise de l’eau dans un point d’eau accessible au centre de santé de Simulemba à Kasungu, Malawi. Juillet 2018. (WaterAid/Dennis Lupenga)

En travaillant ensemble, les investisseurs et les gouvernements veilleront à que leurs fonds soient bien dépensés et à ce que les investissements dans l’eau, l’assainissement et l’hygiène bénéficient grandement aux économies et à des communautés entières.

Dans le cadre du Resilient Water Accelerator, nous travaillons avec des fonds d’investissement mondiaux, des banques et des spécialistes du changement climatique pour qu’une plus grande part de l’argent donné en vue d’aider les populations à s’adapter à la crise climatique soit consacrée aux services d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

Ensemble, nous nous efforcerons de convaincre certains des plus grands investisseurs au monde de financer des projets bien planifiés qui concernent tout le monde, et pas seulement les détenteurs de pouvoir et de richesse.

Le changement climatique se traduit par une augmentation des inondations, une multiplication des épisodes de sécheresse et des tempêtes plus violentes. Ses effets augmentent considérablement les risques pour les communautés qui vivent déjà dans la crainte de ne pas disposer de suffisamment d’eau potable pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Cette initiative vise à atteindre 50 millions de personnes, dans certaines des communautés les plus marginalisées du monde, et à leur fournir des services d’approvisionnement en eau qui soient fiables et durables, d’ici à 2030.
Tim Wainwright, directeur général de WaterAid

Photo: Fatimata Coulibaly, membre du groupe de femmes Benkadi, supervise la gestion du compteur du château d’eau de Kakounouso, Mali. Février 2019. (WaterAid/Basile Ouedraogo)

Fatimata Coulibaly, membre du groupe de femmes Benkadi, supervise la gestion du compteur du château d’eau de Kakounouso, Mali.

Nous savons qu’il est possible pour tout le monde, partout, d’avoir accès à de l’eau salubre, des toilettes décentes et une bonne hygiène, une bonne fois pour toutes.

Nous appellerons d’autres acteurs – de chacun de nos partisans aux plus grandes entités mondiales – à jouer leur rôle dans l’éradication de la crise de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.

Nous pousserons les détenteurs de pouvoir à agir et dénoncerons le manque de progrès.

Nous travaillerons avec détermination, passion et énergie jusqu’au jour où notre présence ne sera plus justifiée.

Peut-on compter sur votre soutien ?